[Reportage] Les cyber criminel

[CyberSee]

[Skydrinker]

Celui là est assez intéressant aussi.

On voit bien que la Russie c'est carrément un autre monde par rapport à ici.
Quand a la brigande anti cybercriminalité ils m'ont l'air un peu bidons. Tout juste bon a comprendre les techniques de Lamerz mais dès que c'est plus pointu c'est "Géraaard! Tu peux venir voir une seconde?!"

Et ça m'a fait marrer quand il a dit "pas sûr que le Juge comprenne quelque chose à tout ça". Encore une fois où est la justice si le mec qui juge ne comprend rien au délit qu'il doit juger. Tout ce qu'il va faire c'est se baser sur l'enquête des flics qui vont dire "c'est un méchant", va essayer de relier le crime en question à un délit qu'il connais et a l'habitude de juger (genre téléchargement illégal = vol même si comme le disent les hackers dans les autres vidéos, faire une copie c'est complètement différent de voler un original) et puis hop, prison sans repasser par la case départ.

Des dinosaures. C'est jolis ça comme surnom d'ailleurs.
C'est comme ça que j’appellerai les "spécialistes" des autorités française anti cybercriminalité désormais^^

[MadHatter]

En 1994 lorsque Mitnik agit, il est condamné à la prison non pour intrusion dans des systèmes informatiques, mais pour abus de confiance, vols répétés et détention illégale de fichiers classifiés. A ce moment là, aucune loi d'aucune sorte ne sanctionne l'intrusion délibérée dans un système informatique ; la Cours ne peut alors statuer sur ces faits et ne condamnera pas Mitnik pour ses cyberméfaits.

Aujourd'hui, l'intrusion dans un système informatique est sanctionnée à hauteur de 2ans de prison et 35000euros d'amende ; ce qui est encore ridicule comparé à la puissance et aux retombées qu'une intrusion peut avoir. Les Etats n'arrivent pas à l'avouer, mais que ce soit le MI-5, la CIA ou la DGSE, ils sont tous à la traine derrière les compétences techniques acérées des Hackers de notre époque ; et de ce fait ont toujours plusieurs longueurs de retard.
Quand ils referment leur étau, ils le referment sur un fantôme et souvent (94% des cas) l'affaire est classée sans suites.

On se rend compte que les hautes instances de lutte contre la cybercriminalité ne sont composées que de techniciens réseau tout juste bons à comprendre ce qu'est une faille XSS et à ne pas remarquer une attaque qui se passerait sous son nez.

Les Etats se battent contre quelque chose d'invisible ; des moulins à vent. Ils se battent contre un Art qui les dépasse complètement et qui continuera de leur nuire jusqu'à temps qu'ils comprennent enfin que le seul et vrai ennemi n'est pas le hacker, mais les préjugés idiots et infondés acquis des années 90 qui planent sur eux.